
SORTIE LE 8 SEPTEMBRE 2022
MON CHER MARI
de Rumena Bužarovska
Ed. Gallimard
traduit du macédonien par Maria Bejanovska

« Le recueil « Mon cher mari » est composé de onze histoires racontées à la première personne par onze femmes différentes. Un chiffre largement dépassé par celui des destins évoqués de femmes, d’hommes, de mères et d’enfants, d’amants et d’amies.
Ces histoires forment un tout parfaitement homogène, comme les pièces d’une mosaïque.
Si les femmes y racontent leurs maris, une troisième cible est visée au-delà des sexes. Il faut donc s’attendre à tout et pas seulement à ce qu’insinue le titre par lequel il ne faut pas se laisser abuser. Le texte ment et charme, se moque et fait rire tandis qu’il banalise, généralise et met l’accent avec légèreté sur des aspects universels de la vie et vous serez surpris par ce portrait inattendu et au scalpel de notre époque profondément malade ».(Olivera Korveziroska, écrivaine et critique littéraire)

Née en 1981 à Skopje (Macédoine), Rumena Bužarovska appartient à la nouvelle génération d’écrivains macédoniens. Elle enseigne la littérature américaine à la Faculté de philologie de Skopje. Elle est l’auteure de quatre recueils de nouvelles: Griffonnages (Čkrtki, éd. Ili-Ili, 2007), Dent de sagesse (Osmica, éd. Blesok, 2010), Mon mari (Mojot maž, éd. Blesok 2014, 2ème édition : Ili-Ili, 2015), Je vais nulle part (Ne odam nikade, ed. Ili Ili, 2018) ainsi que d’une étude sur l’humour dans la littérature américaine et macédonienne à travers le prisme de la nouvelle (éd. Blesok, 2012). Elle est traduite en anglais, en allemand, en italien, en serbe, en croate, en bulgare, en slovène, en albanais…
MON CHER MARI est son premier livre traduit en français.

PRESSE
Rentrée littéraire : on a aimé
MON CHER MARI : ONZE NOUVELLES DÉCAPANTES

Décapant, ce petit livre dépeint en onze histoires, onze nouvelles écrites au féminin, les relations entre hommes et femmes. Tout le monde en prend pour son grade, c’est féroce, drôle, parfois triste, jamais moralisateur. A mettre entre toutes les mains.
Traduit du macédonien – oui nous n’avons pas l’habitude d’aller chercher là de véritables pépites – ce petit ouvrage composé de onze récits courts est signé par Rumena Bužarovska (par ailleurs professeur de littérature américaine) est un petit trésor de dérision, de lucidité et d’humanité, qui pointe sans aucune pitié les relations entre hommes et femmes dans l’intimité du couple. Malentendus, usure, lassitude, petites et grandes mesquineries, ennui, trahison, usure du quotidien, tout y passe et tout le monde en prend pour son grade avec une férocité crue.
Ne faisons pas l’erreur de croire que ce petit recueil verse du côté féministe de la Force : en creux, le « je » et son regard sur ses proches se retourne parfois avec une cruauté réjouissante sur la narratrice. Et oui, en parlant de l’autre, bien souvent… c’est de soi que l’on parle. Réjouissant et nouveau.
Pour résumer
Décapant, ce petit livre dépeint en onze histoires, onze nouvelles écrites au féminin, les relations entre hommes et femmes. Tout le monde en prend pour son grade, c’est féroce, drôle, parfois triste, jamais moralisateur. A mettre entre toutes les mains. (Carole Huyvenaar, Mon cher mari : onze nouvelles décapantes (mensup.fr) 5 août 2022)
DIALOGUES TOUJOURS VIFS ET L’HUMOUR ACIDE
Il ne fait vraiment pas bon être un époux dans les onze nouvelles de Mon cher mari, un recueil décapant, aux dialogues toujours vifs et à l’humour acide de l’écrivaine macédonienne Rumena Buzarovska
« Un poète à la prétention dérisoire, mais à l’incontestable puissance physique (« Je le trouvais ridicule, mais dans le même temps, je regardais son torse en m’imaginant serrée dans ses bras »), un mari acariâtre, que l’on trompait allègrement, en offrant dès que l’on pouvait une part de la soupe qu’il affectionnait à son amant, un gynécologue qui se prend pour un grand artiste mais qui ne peint que des croûtes représentant le sexe de ses patientes, et qui méprise copieusement sa femme, jusqu’au jour où il découvre qu’elle est meilleure poétesse qu’il n’est peintre, un infidèle hypocrite et violent dont sa femme cherche à prendre au piège sa maîtresse et qui finira peut-être lui-même par se faire battre à coup de pelles… Il ne fait vraiment pas bon être un époux dans les onze nouvelles de Mon cher mari, un recueil décapant, aux dialogues toujours vifs et à l’humour acide de l’écrivaine macédonienne Rumena Buzarovska (Gallimard, septembre 2022). L’homme y est trop souvent imbu de lui-même, lâche et menteur, faible et brutal, et même lorsqu’il occupe une position sociale honorable, d’une bêtise souvent crasse. Mais si le mariage apparaît comme un redoutable piège, dont on ne se défait que par sa propre infidélité, la séparation ou la mort du mari, si l’auteure, semblant toujours au fil des pages adresser au lecteur le même clin d’œil farceur et assassin que la femme de la couverture du roman, défend à l’évidence ses sœurs, victimes d’une institution, de ces « liens sacrés » qui les minorisent, ces petites histoires montrant aussi à quel point les femmes ici sont parfois, consciemment ou non, la proie d’abord d’une forme de soumission librement consentie. Onze nouvelles, comme autant de petites tragi-comédies désopilantes, pour révéler ainsi que le combat des femmes, dans des sociétés encore régies par tant de traditions patriarcales, est loin d’être gagné… le rire malicieux de Rumena Buzarovska est la meilleure manière de nous le faire entendre ! » ((VincentGloeckler 19 août 2022, Babelio) :
22 août 2022 LES LIBRAIRES RECOMMANDENT « MON CHER MARI »


Ping : Août-septembre : à nouveau du nouveau à lire | Passage à l'Est!