Sortie le 1er février 2023.
Traduit du macédonien par Maria Bejanovska.

L’armée populaire de libération de Grèce subit ses dernières défaites et se trouve contrainte au repli. En Albanie, Boris Tusev, l’un des rescapés, paysan et partisan, attend que d’autres scellent son destin. » D’autres « , ce sont d’abord ceux qui, autour des tables de négociation, jouent le sort des peuples – les grandes puissances. Cette armée en déroute est finalement conduite en Union Soviétique. Déraciné, Boris ne rêve que de retrouver son foyer, son pays natal. Un jour, inopinément, on le renvoie en Grèce. Mais là, tout a changé. C’est alors la désillusion. Cet homme simple éprouve toute la tourmente de ces années difficiles dans un pays déchirée et devient le symbole involontaire de tous les exils.

Tasko Georgievski (1935-2011) est né en Macédoine-Egée, dans une de ces familles qui se sont éparpillées de par le monde, fuyant la faim, la guerre, la destruction ou l’assimilation. C’est en 1946, pendant la guerre civile qui ravage la Grèce, que sa famille quitte le village natal. Âgé de onze ans, l’enfant emporte dans ses bagages tout le drame de ses concitoyens. Toute son œuvre est inspirée de ces événements tragiques et de leurs conséquences. Tasko Georgievski a vécu à Skopje, République de Macédoine, et n’a jamais pu obtenir l’autorisation du gouvernement grec de se rendre dans son village natal.

Le cheval rouge a été adapté au cinéma.
Ping : 7 livres parmi les nouvelles publications de février | Passage à l'Est!